Créez un environnement qui est propice à l’acceptation et l’appartenance de tous et de toutes. Soyez conscient(e) des antécédents des élèves et de l’environnement familial, et notamment les enjeux éventuels d’insécurité alimentaire et d’allergies alimentaires.
Veillez à mettre les élèves au défi d’une manière optimale et appropriée. Choisissez des activités qui correspondent au niveau de développement de vos élèves, pour renforcer à la fois compétences et confiance.
Promouvez dans la mesure du possible l’autonomie, le choix, la prise de décisions et la résolution de problèmes.
Les activités axées sur la saine alimentation devraient être agréables, mais doivent également présenter des opportunités d’apprentissage pertinentes et enrichissantes.
Dans vos enseignements sur la saine alimentation, assurez-vous d’incorporer des informations sur les bonnes habitudes alimentaires et sur les liens avec la diversité de la culture alimentaire.
En cette période difficile, et face à un contexte pédagogique vastement différent, il faut considérer des questions additionnelles. Voici quelques faits qu’il faut prendre en compte :
- Pas tous les enfants ne disposent d’un contexte familial propice à l’apprentissage;
- Bon nombre d’enfants sont privés de l’accès aux programmes d’aide alimentaire dont ils disposaient à l’école;
- L’accès à la technologie (par exemple : un accès Internet constant et fiable, un ordinateur, etc.) peut varier d’un ménage à l’autre;
- Il en est de même pour l’accès aux ressources (par exemple : équipements, fournitures scolaires, etc.);
- Ce ne sont pas des environnements d’apprentissage normaux ni idéaux;
- Il est fort probable que la crise de santé qui sévit actuellement soumet les enfants à beaucoup de stress et perturbe les routines;
- Les familles s’affrontaient peut-être déjà à des situations précaires, et la crise actuelle ne fait que les aggraver, et cela va susciter encore plus de stress pour les enfants;
- Comme nous le savons, le stress peut compromettre l’aptitude à apprendre; et
- Il faut également tenir compte des besoins des élèves ayant une déficience physique ou mentale, ou d’autres groupes vulnérables qui auraient du mal à s’adapter ou apprendre sous ces circonstances, et qui devraient être épaulés.
- Les élèves auront vécu la pandémie chacun de sa propre façon, et ils apporteront en conséquence des expériences vastement différentes lorsqu’ils reprendront les études. Qui plus est, bon nombre de nos élèves pourraient avoir subi des traumatismes physiques ou psychologiques aux suites de la maladie, l’insécurité alimentaire, l’isolement social, la discrimination, l’anxiété, la dépression, ou la perte des proches. Il faut vous mettre au même niveau que vos élèves et être sensible à leurs émotions et leurs besoins.