5 grandes raisons pour consulter... souvent enseignezlaresilience.ca
Nous inaugurons aujourd’hui le premier d’une série de blogues et sommes très fiers de vous présenter enseignezlaresilience.ca. Ces blogues visent à vous tenir au courant des nouvelles tendances et des enjeux stratégies et outils actuels utiles pour évaluer la résilience des élèves et du personnel enseignant. Nous vous invitons à l’explorer, à créer des liens et à participer. Ce site est le vôtre.
Rien de mieux pour inaugurer ce blogue que de faire valoir les raisons pour lesquelles enseignezlaresilience.ca s’avérera utile à votre pratique et à votre profession. Jetons un coup d’œil sur les 5 grandes raisons qu’il y de visiter le site enseignezlaresilience.ca!
1. Beaucoup d’enseignantes et d’enseignants déploient énormément d’efforts pour enseigner, soutenir et diriger. Célébrez et laissez-vous inspirer!
Le Canada compte près de 400 000 enseignantes et enseignants qui sont responsables de quelque 5 millions d’enfants d’âge scolaire. Le travail d’enseignant et la magie de l’enseignement constituent rarement des « moments Hollywood ». Les longues heures, les besoins de multiples élèves, l’obligation de faire plus avec moins (partout et toujours) emboîtent le pas aux vies occupées, aux classes grouillantes et aux vagues de rhumes, de grippes, de poux et de bottes boueuses. Le vrai travail est souvent invisible et se fait dans le silence et l’isolement. Le vrai travail est difficile et nous oblige à être si flexibles qu’on croit parfois casser, si résilients qu’on a peur de s’endurcir et si absorbés qu’on a l’impression de brûler la chandelle par les deux bouts.
2. Les enseignantes et enseignants font une différence.
J’ai eu la chance d’avoir beaucoup d’enseignantes et d’enseignants avec qui j’ai noué de très solides liens et qui ont fait une grande différence dans ma vie. Et vous? De la première année à l’université, j’ai côtoyé de formidables enseignantes et enseignants. Mme MacDonald m’a fait découvrir la lecture en première année. , M. Crowell m’a ouvert les yeux sur l’univers en sixième année et, à l’adolescence, Mme Mitchell m’a aidé à me sentir comme un élève compétent. Ils m’ont observé, m’ont écouté, m’ont inspiré et m’ont appuyé et, alors que je traversais une période de vie turbulente et imprévisible, ils ont fait de l’école mon lieu de refuge. Ils ont été mes mentors, mes motivateurs et mes muses. Les enseignantes et enseignants ne se contentent pas de livrer la marchandise pédagogique, ils encouragent les élèves â prendre des risques, ils créent des communautés d’apprenants, ils aident et encadrent chaque élève pour lui permettre de se surpasser et ils sont les témoins quotidiens et de petites et grandes victoires et défaites.
3. Le bien-être doit être soutenu, encouragé et promu.
Les études révèlent que 20 % des Canadiens âgés de 4 à 84 ans seront atteints d’une maladie mentale au cours de leur vie. Elles démontrent également que seulement 1 personne sur 5 aux prises avec une maladie mentale potentiellement débilitante et destructive obtient de l’aide du régime de soins de santé. Si 5 enfants se cassaient un bras dans la cour d’école, resterions-nous inactifs tandis que seulement 4 obtiendraient des soins médicaux? Si 5 adultes souffraient du diabète, serions-nous satisfaits si seulement 4 d’entre eux obtenaient des médicaments?
Bien sûr, ce 20 % englobe les adultes, et ces adultes englobent les enseignantes et enseignants. Combien de fois avez-vous entendu parler du mieux-être des enseignants ou des défis et obstacles qui nuisent à leur santé mentale? Pour bien enseigner, nous devons nous sentir bien, et pour nous sentir bien, nous devons prendre soin de nous-mêmes ainsi que des uns des autres.
4. La plupart des programmes de formation et de perfectionnement professionnels à l’intention des enseignants ne les préparent pas à aborder des questions de santé mentale et à favoriser la santé mentale en milieu scolaire.
Les études l’indiquent clairement : seul un petit nombre de programmes de formation des maîtres exposent les candidats aux enjeux de santé mentale ou leur fournissent des stratégies et des outils pertinents et utilisables pouvant servir en classe. Encore moins abordent la question du bien-être des enseignants et en font une composante des connaissances professionnelles des enseignants. Des conversations avec des enseignantes et enseignants œuvrant en milieu scolaire révèlent que 90 % se disent intéressés à en savoir plus sur comment répondre aux besoins de santé mentale de leurs élèves et que plus de 80 % sont d’avis qu’ils ont du mal à concilier efficacement le travail et la vie personnelle et ont l’impression de répondre ni aux besoins de leur famille, ni aux besoins de leurs élèves.
5. Les enseignantes et enseignants jouent un rôle de premier plan dans la santé des écoles. Sans eux, il n’est pas possible d’atteindre notre objectif, qui consiste à promouvoir des élèves, des écoles, des familles et des collectivités en santé. Vos connaissances professionnelles et votre engagement s’avèrent cruciaux en ce sens.
Quand on fait appel aux enseignantes et enseignants pour aider à concevoir des approches axées sur la réussite des élèves à l’échelle de l’école, tout le monde en profite. Puisqu’ils se situent au carrefour entre la santé et l’éducation, les enseignantes et enseignants comprennent bien l’importance d’un logement sécuritaire, de familles en santé et de chances égales pour tous, et sont familiers avec les parcours y menant. Quand les élèves réussissent bien à l’école, ils sont motivés à réussir dans d’autres aspects de leur vie. Quand on aide les enseignantes et enseignants à créer des classes en santé, tout le monde en profite.
Au plaisir de vous reparler bientôt!